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Notre
Charentais de service ; Sébastien vous expose
la tenue individuelle de sécurité.
Tous les élèves son obligés par
le centre de porter un tel équipement avant d'
aller dormir en forêt. Sachez aussi que dans les
entreprises, pour les salariés, c' est la tenue
minimum obligatoire. (Casque, Oreilles antibruit, chaussures
coquées et coup de pied anticoupure sur toute
la hauteur, et pantalon anticoupure sur tout l' avant
de haut en bas. (La veste et les gants ne sont pas obligatoire,
mais recommandés !)
Sur la photo Sébastien à su gardée
son équipement de protection
comme neuf !
Et il va faire et sorte de la garder longtemps bien
belle toute neuve. Bien sur par ce que c' est pas donné
comme matos, et ensuite, comme tous ceux qui ont choisis
de faire conduite d' engins, ils ont pas l' intention
non plus de se faire suer comme des bûcherons,
donc on va pas se faire mal non plus ! (Ya bien qu'en
travaillant que l' on risque de se faire des trous !
arf !arf !).
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 Là,
sur cette image qui est une scène très courante
pour les propriétaires de Tronco " Stihl"
comme elles ont rien dans le ventre, elle cale est se
coince bêtement comme un simple
petit canif a mazout ! Il est donc important pour tout
bûcherons propriétaire d' une Stihl, de se
faire accompagner par un autre bûcheron lui pas
bête, équipé en Husqvarna, afin de
lui couper le bois et le libérer. Dans la journée,
la Stihl coupe tout de même quelques branchettes,
c' est toujours ça de moins a faire dans la journée
au sérieux bûcherons sur Husqvarna. Finalement
l' un est l' autre son complémentaire. |
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Le
dernier accessoire à ne pas oublier avant de partir
en forêt : la clope mal roulée
qui fouette le mauvais tabac d'Endore, éteinte, et
en bout de lèvre. Ça permet de faire des poses
pour s' économiser le dos le plus souvent possible.
Même les non-fumeurs, font des poses clopes croyez
moi ! C' est un métier de dur a cuir qui profiteront
que très peut de leur retraite (pour les plus chanceux).
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Le
bûcheron qui essaye de couper du bois avec une chaîne
usée, ratatinée, ne coupera pas grand chose.
Si, oui, il gagnera à user sa tronco, et sera mort
de fatigue en 1 heure de temps. "La chaîne
doit rentrer toute seule dans le bois", c'
est qu 'elle est parfaitement bien affûtée.
On ne se doute absolument pas du travail que cela représente
une 60 ène de maillons a affûter dans les deux
sens de la chaîne. Finalement entre les poses "clopes"
et les poses "affûtage",
les bûcherons trouvent tout de même un peut
de répits dans leur journée de bagnard ! |
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Les
bûcherons commencent toujours la journée avec
la pose clope/café/sandwich, le
plein de calories est nécessaire. |
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Le
bûcheron (ici c' est Benoïte) avant d' attaquer
franchement le tronc avec sa tronco, va devoir "dégager"
le tour de l' arbre, en gros il débroussaille
grossièrement la base du tronc. De cette
façon il pourra se mettre en sécurité,
et pouvoir se dégager en vitesse, sans se coincer
les pieds dans la végétation autour du tronc. |
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Le
bûcheron (ici c' est Benoïte), regarde le haut
de l' arbre (le houppier), partie haute avec les branches.
Il regarde le terrain, le penchant naturel de l' arbre,
il regarde aussi le sens de sortie de débardage,
enfin il regarde si les arbres voisins risque de la casse
pendant la chute de celui-ci. Haa ?
Déjà vous commencez a comprendre que le bûcheron
est pas con ? hein ? c' est pas fini, vous allez comprendre
grâce a cette page que c' est pas non plus des bourrins
! cette opération s'appelle "la direction
d' abattage", bref le sens de la chute de
l' arbre. Tout est calculé par son cerveau en une
seule opération ! si ! |
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Le
bûcheron (oui, pfff ! toujours le Benoïte !)
fait le deuxième "trait" de scie,
cette fois c' est la base de l' entaille.
Les deux traits de scie doivent se rejoindre le plus proprement
possible.
L' entaille du bas doit être parfaitement
horizontale. |
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Deux
petits coups de tronco de chaque côté du fond
de l' entaille, forme les "zoreilles".
Il s' agit de marquage visuel pour qu 'une fois l' autre
côté du tronc, le bûcheron puisse tout
de même visualiser ou se trouve la base de
l' entaille, et ainsi s'y baser lui aussi en face
de façon a faire un épaulement
minimum pour que l' arbre bascule du bon côté. |
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Un
"coin" en alliage duralumin est
coincé a la masse dans ce demi-trait de scie arrière.
Il à pour fonction de sécuriser,
en gros d'assoir l' arbre sur le coin, et ainsi de contraindre
l' arbre a tomber vers l' entaille préparée
avant. |
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Le
pin noir d' Autriche tombe exactement là ou notre
Benoîte l' avais prédit !
Les débardeurs pourront aller débusquer cet
arbre, quand il sera démonté de son houppier. |
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Le
bûcheron se fait payer son travail au mètre
cube abattu, façonné, et sous papier cadeau
!
En clair s' il veut son pognon, il doit savoir compter
ses cubes avant de compter ses ronds
! héhé !
Il va donc une fois l' arbre abattu est donc au sol, commencer
par le mesurer sur toute sa longueur.
Mais avant, a la cime, le "houppier"
devra être coupé.
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Parfaitement
au milieu de sa mesure, (on appelle ça le "médian"),
le bûcheron, va devoir enlever ainsi patiemment écorce
sur toute la circonférence pour faire ce que l' on
appel "un cubage sous écorse".
Et bien sur tout ce boulot n' est payé
par personne!
C' est juste pour être payé du boulot d' abattage
! |
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Pour
identifier chaque arbres on frappe une plaquette
(sur la culée de la grume ), grâce à
un marteau à frapper, conçu
spécialement pour cela. Sur ces plaquettes
on peut lire un numéro. |
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C'
est pas terminé !
C' est pas par ce que l' arbre est maintenant par terre
que la journée est finie, ce serait réduire
la fonction de bûcheron a ce qu' il doit faire dans
la journée. Je suis d' accord qu' on ne se doute
pas de tout ça !
Les bûcherons doivent "billoner"
! C' està dire faire des segments de 5 m ou 2m ou
2 m50, bref selon la commande du scieur.. Dans le billonage
il y a aussi enlever les "chicos"
c' est raser les bout de branches a raz du tronc. |
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Il n' est pas rare que le client, vous demande de ne pas
démonter les branches et des les abandonner simplement
à même le sol a l' endroit de la coupe. Il
vous demande parfois de bien vouloir, les brûler ! |
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Sur
les feuillus (ici peuplier d' italie), Il faut bien sur
démonter les branches une a une,
tout le long du tronc de l' arbre. Contrairement au résineux
abattus en futaie régulière, le houppier
est tout en haut à la cime, puisqu' il à cherché
la lumière toute sa vie durant. |
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C'
est un tas de billes,
les bûcherons doivent aligner proprement
au moins un côté, de façon a ce que
le porteur économise son temps en attrapant avec
son grappin le maximum de billes à
la fois. |
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La
touche finale du chef !
Avec un énorme pied a coulisse,
il va mesurer le diamètre des billes
au sol. Toutes les billes de plus de 50 cm seront alors
marquées avec une bombe de couleur.
A quoi cela sert il ? c' est dans le but que le conducteur
du porteur, du haut de sa cabine, sache d' un coup d' oeil
que c' est un "gros".
Il les prendra tous les "gros" dans le même
voyage, car il est tenu de les trier au dépôt
pour ne pas les destiné au même usage.
Par exemple dans le cas de la "trituration"
(pâte a papier, cellulose) les gros diamètres
sont pris a part, car les broyeurs, aussi
géants qu 'ils soient, ne peuvent pas avaler des
diamètre supérieur a 50 cm, c' est une autre
machine, elle peut être dans la même usine mais
il faut pas mélanger les "gros" au reste. |
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 Le
voilà l' équipement indispensable qui fait
que le bûcheron est bien un bûcheron :
La tronçonneuse !
Entre Pros, (même si nous ne sommes pas encore des
vrais Pros), ont dit pas "la tronçonneuse"
ça fait bien trop naze !
Bin non ! on dit "la Tronco", plus viril.. héhé
!
Il vous faut savoir maintenant, pour tout bien comprendre
des métiers de la forêt, qu' y a deux blocs
bien distinct en matière de marque de tronco :
Les gentilles et les méchantes, sachant que les
gentilles sont les méchantes pour ceux qui ont
des méchantes, et les autres diront complètement
l' inverse. Moralité on se marre bien mais on sait
jamais qui à la "marque de merde", et
qui à la "marque qui fait de toi un bûcherons"
en fait : qui a les plus "grosses", celles du
vrais bûcheron ? Il y a donc la Stihl
et l' Husqvarna.
Le refrain facile à retenir avant d' aller causer
avec des bûcherons en forêt : Stihl
c' est fragile, et Husqvarna caca !
Lisez encore quelque pavés de texte vous comprendrez
qui est la gentille et qui est la méchante ! Un
avis objectif, oui ! car l' hauteur de ce reportage sait
de quoi il parle (même s' il a coupé que
3 arbres dans sa vie avec sa tronco!).
Ci-dessous comparatif des 2 marques de tronco. (A puissance
et longueur de guide égale). |
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Bon,
là, c' est sans trop de commentaire : l' image parle
d' elle même, il s' agit d' une tronco qui
envoie du gros !, vous aviez reconnu l'Husqvarna,
la brave. Attention a ne pas mettre entre les mains d' un
gars qui tape du bois habituellement avec une Stihl, car
il pourrait se blesser gravement. Soyez très vigilant
amis formateurs a cela !, un accident est vite arrivé
!
Ils sont pas habitués à autant de couple,
la puissance n' est pas la même ! C' est pas du matériel
a confier a des kékés tout maigre. |
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Le
panneaux de chantier, à poser impérativement
en arrivant sur le site de coupe. Il permet habilement de
couvrir par les assurances le centre CFPF, d' éventuel
brutal écrasement de promeneurs, ou ramasseurs de
champignons, ou encore de chasseurs inconscients qui pénètrent
sur la zone d' abattage. |
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La
chaîne est un organe essentiel dans l' outil qu 'est
la tronco. Les maillons qui la compose
sont bien différents, ils y à les "limiteurs"
qui empêche de trop entrer dans le bois afin que le
moteur ne force pas, il y a les maillons "d'entrainement"
qui permettent a la chaîne de rester dans son guide,
et de faire tourner l' ensemble régulièrement,
et puis les maillons "couteau"
qui vous l' avez deviné : coupent ! |
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Les
bûcherons sont pas des gens qui coupent, et quand
ils ont finis de couper : ils coupent !
bin non, tout le monde crois que la vie du bûcheron
c' est tout là, et bien non !
En premier il doit trouver la "parcelle"
ou il doit couper, et déjà ça c' est
pas facile..
Ensuite, il doit repérer les arbres qui resteront
debout, et ceux qu 'il va devoir abattre. pour cela il y
à eu au préalable des marquages "Flash"
sur les écorces des arbres désignés. |
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Le
même arbre que la photo a gauche, mais "dégagé"
de sa végétation environnante, le "mort
bois" est maintenant dégagé par notre
Benoïte. |
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Le
bûcheron (ici c' est encore Benoïte même
si on là assez vu !) attaque l' abattageà
proprement dit : il fait un premier "trait"
de scie, celui du haut à peut près
a 45° vers le bas et attention super
calcul : a environ 1/3 de profond dans
le diamètre du tronc.
Il réalise une "entaille de direction",
c' est en quelque sorte une "charnière"
qui à pour fonction de donner à l' arbre le
maximum de chance de tomber là ou l' on a choisi,
et à l' avance.
(Pour tout un tas de raisons que vous retrouverez sur l'
image a gauche). |
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L'
entaille est ouverte. On chasse la "tranche"
hors de son trou. Ça fera une tranche de pastèque
pour castor ... non c' est pas marrant...bon okay je le
refait plus... |
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La
tronco placée paralelement au fond de l' entaille,
traverse la moitié gauche du diamètre
sans jamais couper la "charnière"
au fond. |
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Dernier
trait de scie de la moitié restante.
tout en surveillant que l' arbre part petit a petit vers
la direction de chute. Surveiller en coupant, pour s' assurer
un repli d' urgence si la méthode avez foirée
lamentablement ! S' agit pas de se prendre 2 tonnes qui
tombe de 14 mètres sur le coin du casque. Bien sur
l' alerte est donnée bruyamment
aux copains bûcherons voisins qui occupés et
dans le bruit de leur machines se doutent pas que l' abattage
est en en phase finale ! |
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La
souche doit être contrôlée, il faut s'
assurer en l'abandonant que le "peigne"
de la charnière (les fibres de bois
verticales) ne soit plus dangereuse pour personne.
C' est aussi en observant sa souche que l' on peut se rendre
compte si l' entaille est pas trop à l' intérieur
de la souche, elle devrait être au 1/3
pas plus, et "l'épaulement"
doit être pas trop haut par rapport a la base de l'
entaille. |
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Le
bûcheron reporte d' un bout à l' autre la grume
à l' aide d' une toise de 1 m. |
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l'
écorse étant grattée,
avec un "chevillère" on
mesure la circonférence.
On note tout ça sur un carnet, chaque
arbre doit être cubé ainsi
de façon a se faire payé. |
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Sur
le carnet on retrouve donc des colonnes,
avec les numéros frappés,
la longueur total de la grume, la circonférence
du "médian" . Il restera
encore beaucoup de temps a perdre pour effectuer les calculs
de toutes ces grumes notée sur le carnet. |
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ici
nous sommes sur une zone de façonnage. Voilà,
des "grumes" découpées en "billes".
Le porteur n' aura plus qu 'a ramasser tout ça pour
dégager la place aux Skidder qui viendra bientôt
reposer sa traîne de plusieurs grume ici même.
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Toutes
les petites branches devront être
alors entassées, et tous les morceaux de bois même
gros, mais pas "exploitables"
ou plutôt non "valorisables"
seront eux aussi brûlés. |
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Encore
porter et porter
encore des branches jusqu'au
feux, et encore, et encore ! Si en plus
vous savez que si l' arbre à une grume de 1,2 tonnes,
alors en proportion on peut affirmer que l' on a 1,2 tonnes
de branches, et même en petits bouts, les branches
faudra les porter, et plusieurs arbres par jour, ce qui
fait plusieurs tonnes par jour ! Mon dos putain la vache
! |
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C'
est lourd Thierry ?
Toi : y a bienlongtemps que tu sais que tu sera pas bûcheron,
comme moi...
C' est vraiment très dur comme boulot soyez en tous
bien sur ! |
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